Logiciels comptables : lequel choisir ?

Plusieurs logiciels de comptabilité, tous différents les uns des autres, sont disponibles sur le marché, et il peut s’avérer  difficile pour le consommateur d’acquérir le bon produit en toute quiétude. En région, les plus connus sont Acomba, Sage 50, Avantage, Dynacom, Maximum et Quickbooks.

Mais que doit-on considérer avant d’acheter son logiciel de comptabilité ?

 

Établir nos besoins

Ces produits se différencient à plusieurs niveaux : leur  fonctionnalité générale, la nature de l’utilisation qu’on souhaite en faire, leur coût, les frais de maintien de licence, la complexité ou la simplicité à l’utilisation, etc. Ce qu’il faut savoir avant de faire le bon choix est tout aussi propre à chaque entreprise, soit le budget disponible, le secteur d’activité, le niveau de connaissances en comptabilité de la personne qui opérera le système, etc.

Les fonctionnalités du logiciel

Certains fonctionnent par module, ce qui demande des manipulations bien précises en fin de période. D’autres offrent un traitement entièrement intégré et fonctionnent par date.

Quelques-uns d’entre eux seront recommandés aux utilisateurs moins à l’aise avec les notions comptables vu leur simplicité d’utilisation. Certains permettent de faire des corrections en tout temps dans l’année financière courante, et même dans les précédentes, alors que d’autres bloquent plus strictement les transactions passées, ce qui rend parfois les ajustements difficiles.

En ce qui concerne le prix

Certains produits gagnent en popularité, car ils se démarquent par leur prix abordable, leur accessibilité et leur convivialité. Les prix de ces logiciels varient entre 230 $ et 5 000 $ selon s’ils sont d’entrée de gamme ou plus complets avec une gestion avancée des projets, des inventaires permanents, une gestion des salaires CCQ, un suivi des travaux en cours, etc.  S’en suivra la facture annuelle pour l’adhésion au plan de service assurant les mises à jour du produit et l’accès à un support technique. Il faut savoir que le maintien des licences est souvent recommandé, mais pas obligatoire. Cela dépend encore une fois de l’utilisation qu’on en fait. Cette position doit être évaluée cas par cas. Ces montants représentent des sommes considérables annuellement et méritent d’être connus avant l’achat.

Les limites

Connaître les limites d’un logiciel, c’est être conscient de la non-disponibilité de certaines fonctionnalités dont on pourrait avoir besoin. Par exemple, bien que certains logiciels affichent la disponibilité du traitement des paies, ils sont à éviter car ils ne sont pas conçus pour traiter tous les types de salaires (ex. : CCQ). Même chose pour le domaine de la vente au détail ; certains logiciels ne permettent pas de lier une caisse enregistreuse. Il faut donc être avisé de ces limites avant de faire son choix. Il faut aussi reconnaître que ces logiciels sont conçus avec un gabarit de base et il faut parfois se tourner vers des solutions plus adaptées et sur mesure pour compléter une portion non disponible dans les logiciels standards.

Demandez l’aide d’un professionnel pour obtenir du soutien et des conseils impartiaux en matière de logiciel et ainsi faire le bon choix.

 

Lisa Boucher,
Conseillère, Services spécialisés – logiciels comptables